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Louise Guay a débuté sa carrière à l’âge de 11 ans dans les bars de Montréal. Pendant cinq ans, elle chante dans les spectacles « amateurs » et « semi-professionnels ». Adolescente, elle rencontre des « Jesus People » et découvre l’univers du Gospel. Passionnée par cette musique, Louise compose « Come to Jesus » et une première chanson gospel en français « Naître de nouveau ». À 16 ans, elle est invitée à chanter à Québec. Elle écrit pour l’occasion le « Petit Jésus de plâtre » qu’elle interprète au Palais Montcalm et à l’Institut Canadien. Cette composition devient rapidement un classique et Louise est dès lors reconnue comme pionnière du Gospel québécois.
Première de classe en musique, elle est acceptée à Vincent-d’Indy où on lui offre une bourse d’études et une carrière d’opéra. Elle décline cette opportunité et, à sa majorité, quitte Montréal pour Québec afin de s’impliquer dans un projet d’entraide communautaire auprès des habitants du quartier St-Roch. Elle vit six années palpitantes au 385, rue Dupont, avec un groupe de jeunes femmes, dans un ancien bar transformé pour la cause en « Local des filles ». C’est suite à cette initiative que naît en 1987, juste en dessous au 383, rue Dupont, le
Café-Rencontre du Centre-Ville, une soupe populaire sympathique où on sert des repas et on offre de l’aide aux itinérants et aux démunis de ce secteur défavorisé de la ville.
De 1976 à 1982, Louise écrit la majorité de son répertoire francophone et part souvent en tournée tant au Canada qu’à l’étranger. Elle participe aux émissions 100 Huntley Street, PTL Club et 700 Club. Elle fonde la troupe « Hommage à Israël » et enregistre son premier album « Jamais deux sans trois ». Elle termine son baccalauréat à l’Institut Biblique de Québec et organise un voyage de groupe en Israël. Puis, elle complète un programme d’un an à l’Université Hébraïque de Jérusalem et revient ensuite s’installer à Montréal en 1983. En 1988, elle interprète une de ses compositions pour Mère Teresa devant le parlement d’Ottawa. Elle termine une maîtrise en études juives à l’Université Concordia et interprète son répertoire en Hébreu, Yiddish et Ladino lors d’événements organisé par la communauté juive de Montréal. Elle ouvre le spectacle du regretté Allan King à la Salle Wilfrid-Pelletier en 1989 et par après ne chantera que sporadiquement pour des œuvres charitables.
Après un long silence, c’est encouragée par Réjean Simoneau (Cordesmuse); Serge Leclerc, Louise Gourgues, Marlène Jobin (Psaumes) et Michel Godin, directeur du Café-Rencontre du Centre-Ville de Québec, que Louise revient sur scène. Le 6 octobre 2007, elle interprète ses plus belles compositions en compagnie de ses amis musiciens afin de ramasser des fonds au profit du Café-Rencontre. Le concert-bénéfice enregistré dans la salle de spectacle du Café-Rencontre devient l’album live « Rencontre au Café ».
